Dans la video.

Rectification : Nous parlons bien de la masse VOLUMIQUE des ballons chaud et froid.

Bonus !

 

En exclusivité l'interiew d'un météorologiste de Boos !

 

Q : Quelles sont les principales missions dont vous avez la charge ?

R : Nous avons principalement deux missions à notre charge. La première est une mission pour l'Etat, nous avons le devoir de sauvegarder toutes les données receuillies par nos instruments et de prévenir les populations des intempéries (canicules, inondations, vents forts...). Nous sommes en relation avec la préfecture de Seine-Maritime et de l'Eure depuis 1993. La seconde mission est commerciale qui consiste à répondre aux attentes de clients particuliers comme des entreprises (CREA, FERRERO, entreprises de bâtiment, agriculteurs...). Par exemple, les ventes d'un marchand de glace varient selon le temps, ce dernier a besoin de prendre connaissance des prévisions météorologiques afin de prévoir sa production nécessaire. Les prévisions météorologiques sont donc essentielles dans beaucoup de domaines. Une troisième mission plus évidente et génerale, la mission de recherche à l'aide d'observations satellites.

 

Q : Comment se déroule une journée type ?

R : Nous travaillons en semi-permanence, c'est-à-dire de 6h à 18h. Le météorologiste remets à jour 3 fois par jour les prévisions immédiates (sur 24h), il effectue un radiosondage deux fois par jours, cela consiste à lacher un ballon avec une sonde accrochée. Le climatologue observe dans un premier temps les images satellites, et recceuille les données des outils météorologiques, puis grâce au téléphone et via internet, il communique les données aux autres stations de France. Puis le prévisionniste, fait des prévisions d'abord immédiates sur 24 heures, puis à courte échéance, sur 3 jours, et à longue échéance, sur 9 jours. Le météorologue fait des remises à jour trois fois par jour. A midi et à minuit, un ballon portant une sonde est lachée qui va jusqu'à 35 km de haut en 1h-1h30. Cette sonde relève la température, l'humidité et la pression. Durant la journée,nous retravaillons les images (colorisation).

 

Q : Avec qui êtes vous en relation interne-externe ?

R : Cela dépend de l'importance de la station. Une station très importante sera en relation avec des stations du Monde entier en permanence, alors qu'une station plus petite, comme la nôtre, sera en contact avec les autres stations à l'échelle nationale, parfois avec d'autres stations d'Europe. Il est important que les stations s'échangent entre elles les données qu'elles ont obtenues avec leurs appareils, afin de créer des cartes plus précises. Les satellites géostationnaires dont la base de lancement se trouve au Golfe de Guiné sont mis en relation avec la France. Leurs données sont échangées avec une grande partie des pays du monde entier. Il existe 5 ou 6 satellites géostationnaires dans le monde dont 2 appartenant aux Etats-Unis, 1 à l'Europe, 1 à la Chine.

 

Q : Quels sont les connaissances et les qualités nécessaires pour exercer cette profession ?

R : Pour excercer cette profession, les connaissances scientifiques sont primordiales, notamment les équations mécaniques des fluides. Le travail d'équipe est essentiel. Il faut être très réactif, par exemple, aux changements très rapides des observations. Par ailleurs, c'est un métier passionnant, mais qui peut être parfois un peu répétitif, du fait que les phénomènes sont récurrents, et reviennent souvent "Après la pluie, le beau temps" (même si, c'est un peu plus compliqué que cela...)

 

Q : Est-ce que depuis que vous excercez votre métier vous avez constaté un changement des phénomènes météorologiques lié au réchauffement climatique ?

R : En effet, nous avons constaté un faible réchauffement de 1 ou 2 degrès. Mais la sensibilité humaine n'est pas (encore) touchée.

 

Q : Quels sont les moyens que vous utilisez le plus pour faire les prévisions ?

R : Les observations s'effectuent par 600 postes environ, en France, qui relèvent les données sur la température, l'humidité, la pression, le vent et la hauteur des nuages. Il y a environ 23 radars en France, qui permettent d'avoir une précision dans les relevés météorologiques. Ils détectent l'humidité de l'air (pluies). Selon l'empacement du poste, il existe une marge d'erreurs selon la classification du site. Il existe des réseaux d'orages qui étudient l'impact de la foudre au sol. Il y a environ 30 antennes qui reçoivent le signal éléctromagnétique et l'on sait à 100 mètres près où il se positionnera.

 

Q : Etes-vous en mesure d'être encore plus précis et de faire des prévisions sur plusieurs semaines ?

R : Les données prisent par les radars se périment très vite environ 30min après. Nous pourrons être encore plus précis, mais jamais excats car les phénomènes météorologiques ne suivent jamais une fonction mathématique précise, il y aura toujours des décalages mais notre but c'est d'être le plus efficace possible dans les prévisions.

 

 

 

Voici la météorologue de Boos qui nous a accueillies,

elle nous montre ici les cartes sur lesquelles elle travaille.